vendredi 19 mars 2010

March et crêve

Mars est vraiment dur cette année. 3 semaines à Paris pour le concours CNRS. Il me faut absolument dépenser mon énergie. Pas de chance, seule semaine à Toulouse, pas de bad ! Alors ? Et ben alors Le Tigre !

jeudi 5 février 2009

En lutte pour la Recherche

Motion du LAAS puis vidéo réponse au discours de Sarkozy contre la recherche le 22 janvier 2009:

Le LAAS en lutte pour que vive le CNRS, opérateur et partenaire des universités

Le gouvernement a commencé depuis quelques mois à bouleverser en profondeur notre système de recherche et d'enseignement supérieur. Dans son discours du 22 janvier, N. Sarkozy a annoncé son intention d'accélérer encore les choses et de passer en force si nécessaire, car il veut "en finir avec une organisation désastreuse". Il en a profité pour dénoncer la faible productivité des personnels qui travaillent dans ce secteur. Nous nous élevons contre cette stigmatisation de personnels qui contribuent à une production scientifique de qualité reconnue au niveau international.

Etant en désaccord profond avec le diagnostic de N. Sarkozy, nous n'acceptons pas la casse programmée. Nous refuserons donc désormais, chacun à la mesure de ses moyens et de ses responsabilités, d'accepter de contribuer à la destruction de l'actuel système de recherche de notre pays, en particulier au démantèlement des organismes de recherche, et à la diminution des postes statutaires. Nous nous opposerons à ces mesures destructrices.

Pour ces raisons, nous déclarons aujourd'hui que le LAAS-CNRS est en lutte.

Nous demandons en particulier :

- le maintien du CNRS en tant qu'operateur de recherche recouvrant l'ensemble des disciplines scientifiques,

- le rétablissement des postes de chercheurs, ITA, enseignants-chercheurs, BIATOSS supprimés en 2009,

- un plan de titularisation des personnels précaires, ITA et chercheurs,

- le retrait du projet de réforme des statuts des enseignants-chercheurs.


lundi 8 décembre 2008

Prochains courts

Dernierement mon père nous offert un DVD de courts, de Hauts et Courts, même. Une selection de prix du public de Clermond. Excellent. Au besoin je peux donner la ref... du coup je me remet en quete de courts, et je consigne ici ceux que je voudrais revoir.





a suivre ....

jeudi 20 novembre 2008

Demo Crazy

Retour de manifestation - Blues









La journée d'Enzo - 3 septembre 2012


Enzo est assis à sa place, parmi ses 42 camarades de CP. Il porte la
vieille blouse de son frère, éculée, tachée, un peu grande. Celle de
Jean-Emilien, au premier rang, est toute neuve et porte le logo d'une
grande marque automobile.
La maîtresse parle, mais il a du mal à l'entendre, du fond de la
classe. Trop de bruit. La maîtresse est une remplaçante, une dame en
retraite qui vient remplacer leur maîtresse en congés maternité. Il ne
se souvient pas plus de son nom qu'elle ne se souvient du sien. Sa
maîtresse a fait la rentrée, il y a trois semaines, puis est partie en
congés. La vieille dame de 69 ans est là depuis lundi, elle est un peu
sourde, mais gentille. Plus gentille que l'intérimaire avant elle. Il
sentait le vin et criait fort. Puis il expliquait mal. Du coup Enzo ne
comprend pas bien pourquoi B et A font BA, mais pas dans BANC ni dans
BAIE ; ni la soustraction ; ni pourquoi il doit connaître toutes les
dates des croisades. On l'a mis sur la liste des élèves en difficulté,
car il a raté sa première évaluation. Il devra rester de 12 à 12h30
pour le soutien. Sans doute aussi aux vacances. Hier, il avait du mal à
écouter la vieille dame, pendant le soutien ; son ventre gargouillait.
Quand il est arrivé à la cantine, il ne restait que du pain. Il l'a
mangé sous le préau avec ceux dont les parents ne peuvent déjà plus
payer la cantine. Il a commencé l'école l'an dernier, à 6 ans. L'école
maternelle n'est plus obligatoire, c'est un choix des mairies, et la
mairie de son village ne pouvait pas payer pour maintenir une école.
Son cousin Brice a eu plus de chance : il est allé à l'école privée à 3
ans, mais ses parents ont dû payer. La sieste, l'accueil et le goûter
n'existent plus, place à la morale, à l'alphabet ; il faut vouvoyer les
adultes, obéir, ne pas parler et apprendre à se taire, se débrouiller
seul pour les habits et les toilettes : pas assez de personnel. Les
enseignants, mal payés par la commune, gèrent leurs quarante à
cinquante élèves chacun comme une garderie. L'école privée en face a
une vraie maternelle, mais seuls les riches y ont accès. Mais Brice a
moins de mal, malgré tout, à comprendre les règles de l'école et ses
leçons de CP. En plus, le soir il va à des cours particuliers, car ses
parents ne peuvent pas l'aider pour les devoirs, ils font trop d'heures
supplémentaires. Mais Enzo a toujours plus de chance que son voisin
Kévin : il doit se lever plus tôt et livrer les journaux avant de venir
à l'école, pour aider son grand-père, qui n'a presque pas de retraite.

Enzo est au fond de la classe. La chaise à côté de lui est vide. Son
ami Saïd est parti, son père a été expulsé le lendemain du jour où le
directeur de l'école (un gendarme en retraite choisi par le maire) a
rentré le dossier de Saïd dans Base Élèves. Il ne reviendra jamais.
Enzo n'oubliera jamais son ami pleurant dans le fourgon de la police, à
côté de son père menotté. Il paraît qu'il n'avait pas de papiers...
Enzo fait très attention : chaque matin il met du papier dans son
cartable, dans le sac de sa maman et dans celui de son frère

Du fond, Enzo ne voit pas bien le tableau. Il est trop loin, et il a
besoin de lunettes. Mais les lunettes ne sont plus remboursées. Il faut
payer l'assurance, et ses parents n'ont pas les moyens. L'an prochain
Enzo devra prendre le bus pour aller à l'école. Il devra se lever plus
tôt. Et rentrer plus tard. L'EPEP (établissements publics
d'enseignement primaire) qui gère son école a décidé de regrouper les
CP dans le village voisin, pour économiser un poste d'enseignant. Ils
seront 45 par classe. Que des garçons. Les filles sont dans une autre
école. Enzo se demande si après le CM2 il ira au collège ou, comme son
grand frère Théo, en centre de préformation professionnelle. Peut-être
que les cours en atelier seront moins ennuyeux que toutes ces leçons à
apprendre par coeur. Mais sa mère dit qu'il n'y a plus de travail, que
ça ne sert à rien. Le père d'Enzo a dû aller travailler en Roumanie,
l'usine est partie là-bas. Il ne l'a pas vu depuis des mois. La
délocalisation, ça s'appelle, à cause de la mondialisation. Pourtant la
vieille dame disait hier que c'est très bien, la mondialisation, que ça
apportait la richesse. Ils sont fous, ces Roumains !

Il lui tarde d'être en récréation. Il retrouvera Cathy, la jeune soeur
de maman. Elle fait sa deuxième année de stage pour être maîtresse dans
l'école, dans la classe de monsieur Luc. Il remplace monsieur Jacques,
qui a été renvoyé, car il avait fait grève. On dit que c'était un
syndicaliste qui faisait de la pédagogie. Il y avait aussi madame
Paulette en CP ; elle apprenait à lire aux enfants avec des vrais
livres ; un inspecteur venait régulièrement la gronder ; elle a fini
par démissionner. Cathy a les yeux cernés : le soir elle est serveuse
dans un café, car sa formation n'est pas payée. Elle dit : « A 28 ans
et un bac +5, servir des bières le soir et faire la classe la journée,
c'est épuisant. » Surtout qu'elle dort dans le salon chez Enzo, elle
n'a pas assez d'argent pour se payer un loyer.

Après la récréation, il y a le cours de religion et de morale, avec
l'abbé Georges. Il faut lui réciter la vie de Jeanne d'Arc et les dix
commandements par coeur. C'est lui qui organise le voyage scolaire à
Lourdes, à Pâques. Sauf pour ceux qui seront convoqués pour le
soutien...

Enzo se demande pourquoi il est là...

Pourquoi Saïd a dû partir
Pourquoi Cathy et sa mère pleurent la nuit.
Pourquoi et comment les usines s'en vont en emportant le travail.
Pourquoi ils sont si nombreux en classe.
Pourquoi il n'a pas une maîtresse toute l'année.
Pourquoi il devra prendre le bus.
Pourquoi il passe ses vacances à faire des stages
Pourquoi on le punit ainsi.
Pourquoi il n'a pas de lunettes.
Pourquoi il a faim.

Projection basée sur les textes actuels, les expérimentations en cours
et les annonces du gouvernement..."

mercredi 22 octobre 2008

Addiction to addiction

Look ... you know me, I'm an addictive kind of person. I completely flashed for this song : Handlebars by the Flobots ... listen in loop for a few hours.
I discovered it on the Inrocks podcast (and on a demo cd in the magazine), the DJ shadow remix is awesome :

mardi 29 juillet 2008

C'est presque les vacances

Vacances = temps = surf = blog ! Simple non !

Il semblerait que Stupeflip prépare un retour .... même si King Ju a poursuivi son oeuvre, notamment avec Simone, Stupeflip s'était mis en veilleuse.

Même si je n'aime pas leurs concerts, les albums et les visuels sont absolument ENORMES.
Présentation du 2eme album :



Voici le clip de Simone Elle Est Bonne :

vendredi 25 juillet 2008

Long time no fuck ?

Inspiré par un billet d'Agnes Giard sur son LibéBlog, voila que je tombre sur le MySpace d'Emy avec des clips de Sexy Sushi Live et ça :


Mortellement queer !